Affaire Delphine Jubillar: les pistes non explorees avancees via les avocats de Cedric

Instruction partiale, pistes trop vite fermees : le 7 de?cembre soir, nos trois avocats de Ce?dric Jubillar, Emmanuelle Franck, Jean-Baptiste Alari et Alexandre Martin ont de?pose? une troisie?me demande de remise en liberte? de leur client, incarce?re? a? l’isolement depuis le 16 juin.

Notre piste de la rivale d’abord, d’apri?s eux « trop vite abandonnee ». Elle fut fort vite etudiee puis par des gendarmes. Au hasard d’un message intercepte? sur le portable, Cathy, jeune Re?unionnaise, de?couvre le 14 de?cembre 2020 au apri?m que J.D., le compagnon, la trompe avec Delphine Jubillar. Vingt-quatre heures apri?s, Delphine disparai?t. Ce 14 de?cembre, Cathy demande des explications a J.D. Elles seront d’abord vagues. Cela « m’a balade?e », dit-t-elle. Il finit par reconnaitre que J’ai liaison dure depuis six mois, mais qu’il voit peu Delphine. Puis il avoue a Cathy leurs projets de vie commune, prevus pour mi-2021. Cathy de?cide aussi qu’elle retournera a? la Re?union apre?s des fe?tes de Noe?l. J.D. est d’accord : un union ne se de?lite-t-elle gui?re depuis six mois ? Bien « qu’adorable, tre?s cultive? et passionne? de musique simple » Cathy juge J.D. beaucoup trop « hyperactif » pour elle, si paisible. « Indolente », estime J.D.

75km se?parent Montauban, ou? re?sident Cathy et J.D., de Cagnac-les-Mines, chez nos Jubillar. Le couvre-feu pour cause de pande?mie a e?te? instaure? la veille. A 22h58, Delphine Jubillar envoie son dernier texto a? JD : « Dodo. Bonne nuit notre amour ». Pourrait-elle avoir e?te? attire?e hors de chez elle via sa « rivale » ou avec un homme de main, puis emmene?e et supprime?e quelque part dans la campagne ? Apprenant la disparition de Delphine, le lendemain, J.D. lui-me?me s’en assurera aupres de Cathy : « https://datingmentor.org/fr/ldsplanet-review/ Tu n’as rien fera ? Tu n’as gui?re demande? a? quelqu’un ? » Me?me s’il emploie un ton ironique, c’est bien la preuve que l’ide?e lui a traverse? l’esprit. Mais l’enque?te e?tablira que le te?le?phone de Cathy a borne, du 14 au jour au 16 au matin, autour de Montauban. Entendue une fois juste via des gendarmes, Cathy raconte le explication avec J.D., e?voque le pacte qu’elle a passe? avec Delphine, a? la mi-journe?e du 15. Elle lui a demande? de ne plus voir J.D. avant son de?part pour la Re?union. Delphine a promis d’e?tre « discre?te », de « s’effacer. » Cathy montre aux gendarmes les e?changes sms. « J’ai De?pe?che du Midi » re?ve?lera qu’en e?tudiant le portable, nos enque?teurs ont de?couvert que Cathy a passe? 145 appels vers un nume?ro inconnu. Cela s’agit du nombre total des connections : courriel, sms, Whatsapp, Messenger, Facebook, Snap et appels vocaux. La jeune cousine, qui change de vie, a multiplie? les appels en France et a? la Re?union Afin de se confier. Et le portable de Delphine n’a enregistre? aucun appel « inconnu ou suspect » dans la soire?e du 15 de?cembre. Entendu trois fois, l’amant a confirme? le de?roule? de la soire?e du 15 a? Montauban, telle que l’avait de?crite Delphine. Ses chantiers dans les sanitaires, leur couche? a? 23h au me?me lit. J.D. n’aurait pas « couvert » sa compagne s’il avait eu le moindre doute. Mis via e?coutes, il a les mots d’un homme de?vaste? qui, de son co?te?, fera et refait l’enque?te.

Les voisins des Jubillar le savent tous: leurs deux chiens dorment i  chaque fois dehors

Notre piste ensuite, des copains de Ce?dric Jubillar. « Hativement fermee, elle aussi » repetent les avocats de Cedric Jubillar. Des de?classe?s comme lui, avec lesquels il fume e?norme?ment de pe?tard, comme en te?moigne bien le lotissement ou limite de Cagnac-les-Mines. On les entend discuter beaucoup plus dehors, tre?s tard, Di?s Que Delphine, infirmie?re de nuit a? la Clinique Claude Bernard, bosse. Lorqu’elle reste la, point de copains a la maison. Ce?dric leur confie ses proble?mes de couple. Sa strate?gie : « En ce moment, je fais le mignon ». En re?alite?, il redoute la se?paration. Tous ces colli?gues ont e?te? interroge?s, a? commencer via Sylvain qui, assure Ce?dric, draguait sa cousine. Sylvain le conteste : il n’a me?me gui?re ses coordonne?es. Mais Sylvain « charge » un autre copain : Alain, « Il e?tait a? fond dans Delphine ». Alain dira l’avoir tout juste croisee. Joe?l ensuite, bipolaire. Mais il ne fre?quente plus le groupe avec qui, re?sume-t-il, il buvait trop. Thomas enfin, inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Figais), de?nonce? avec sa propre s?ur, envahie de doutes. On ve?rifie les alibis, des portables, des data des ve?hicules. Rien. On croit avoir trouve? le coupable en l’individu de Joe?l.Le 16, il a change? de carte Sim. « Bingo ! » se re?jouit 1 enque?teur. Mais sa compagne Sarah prouvera sa pre?sence aupre?s d’elle, la nuit du 15. « Mes gendarmes n’ont fait que constater. C?a n’est que du de?claratif, ve?rifie? a? la ha?te », de?plorent des avocats de Ce?dric Jubillar. Idem, estiment-ils, pour l’e?tude des 261 gens dont le portable n’e?tait pas suppose? borner dans la re?gion votre nuit-la?. Idem Afin de les deux cents et plusieurs fiche?s « de?linquants sexuels » du de?partement. Une mauvaise retrouve de Delphine dans la nuit du 15 ? Sinon, pourquoi aurait-elle quitte? domicile ?

« Pour bouger les chiens. Hier soir, je lui ai peut-e?tre demande?, pre?tend d’abord Ce?dric Jubillar, au cours de sa propre premie?re audition en qualite? de te?moin, le 16 de?cembre a? Albi. En tout cas, je les ai retrouve?s dehors, sans saisir ce qu’ils faisaient la?. » De cette premie?re inexactitude « un mensonge grossier sur 1 fera be?nin » constate 1 proche du dossier, nait la me?fiance des gendarmes. Deux minutes leur ont suffi pour savoir au village que, nuit et jour, les 2 sher-pei, Gnocchi, le vieux ma?le, et Oprah, la jeune femelle, restent dehors, dans le jardin. « Il leur arrivait de s’e?chapper, » nous raconte une voisine. « Ce?dric a construit 1 enclos avec votre muret, mais Gnocchi parvenait a? l’enjamber et filait se balader au sein d’ tout le village. On disait : Tiens, Gnocchi fait sa tourne?e des gamelles ! » Parfois les Jubillar, acompagne?s de leurs enfants, Louis, 6 annees, ainsi, Elyah, dix-huit mois, vont se promener avec leurs chiens, tenus en laisse. Un aller-retour au City Stade, via le terrain de pe?tanque. Jacques, le coloc’ le plus proche, convoque? cinq fois, confirme que le 16 de?cembre a? une heure du matin, sortant sa propre propre chienne, Mahe?, il aperc?oit les chiens de Ce?dric et Delphine au jardin. « Il ont fera leur habituel wouf-wouf sourd -ils n’aboient pas- et se paraissent tu lorsqu’ils m’ont reconnu », nous pre?cise-t-il. Cela n’a rien remarque? d’anormal, sauf un de?tail : la lampe, a? l’exte?rieur d’la cuisine des Jubillar, e?tait e?teinte, alors que la majeure partie un moment, elle est allume?e en permanence.